Infos pratiques

BON À SAVOIR…

    Mutuelle de village : La commune adhère à la proposition de Mutuelle communale proposée par la commune de Serres en partenariat avec la Mutuelle de France Alpes du Sud.

     

    La déchetterie de Serres est ouverte les lundis, mercredis et vendredis ainsi que le samedi matin du 1er octobre au 31 mars. Du 1er avril au 30 septembre, elle est ouverte le mardi également. Dépliant Déchetteries

    Guichet numérique pour vos dossiers d’urbanisme : Accéder au portail en ligne.
    Vous trouverez toutes les informations utiles sur le site de la CCSB

    Poteaux téléphonique “orange” : Le site internet “Dommage réseaux” permet à chaque citoyen de déclarer en direct des anomalies repérées au niveau des poteaux ou câbles téléphoniques (https://dommages-reseaux.orange.fr/dist-dommages/app/home). La Mairie à quand à elle un site dédié réservé aux collectivités pour suivre la programmation des réparations (signal réseaux). Dans tous les cas, que vous déclariez vous-même ou que vous nous en fassiez part, pensez à relever le N° du ou des poteaux correspondants (plaquette bleues en général).

    La fibre est déployée sur la commune depuis le 7 mars 2023 : la plupart des foyers est désormais éligible. Pour autant, le raccordement effectif par l’opérateur de votre choix sera plus ou moins facile en fonction de l’état du réseau cuivre existant. Plus d’information et tester l’éligibilité de votre adresse !

    Assistante sociale du secteur : Karine REYNAUD est assistante sociale polyvalente à la Maison Des Solidarités (MDS) de Veynes dont dépend notre commune. Contact : MDS de Veynes – Quartier Rambois, 2 rue des pommiers 05400 VEYNES / 04.92.58.00.86

    Service d’accompagnement budgétaire : L’Udaf des Hautes-Alpes a ouvert cette année ce nouveau service, labellisé par l’Etat “Point conseil budget” (PCB). Le service est gratuit, personnalisé et confidentiel, les personnes et familles sont accompagnées dans leurs difficultés budgétaires quelle que soit leur âge, situation professionnelle ou leur niveau de ressources. L’accompagnement se veut complémentaire aux services existants avec une approche globale du budget et des dettes éventuelles, une intervention auprès des créanciers locaux et un accompagnement possible vers l’ouverture des droits et vers les procédures de surendettement.
    Le service, assuré par une conseillère en économie sociale et familiale, est accessible sur rendez-vous par téléphone 04 92 21 21 13 / 06 31 60 58 82 ou par mail pcb05@udaf05.unaf.fr

    Plusieurs lieux de permanences se tiennent dans les locaux des structures France services à  : Laragne et Veynes notamment ou à Gap, et dans des locaux de l’Udaf, 5 ter rue Capitaine de Bresson (derrière la CAF/CPAM). Plus d’informations sur le site Internet.

    UDAF_Point Conseil Budget_A5_11_03_2021 (1)


    LIENS UTILES

    Conseil Départemental des Hautes-Alpes / Région SUD PACA / Mairie de Serres
    MJC de Serres
    Pour les parents (Site géré par la CNAF)


    RÉGLEMENTATION DIVERSES

    MESURES PREFECTORALES (Canicule, plan grand froid…prévention noyade…etc)
    INCENDIE/ECOBUAGE/CHASSE & PÊCHE…


    Question-réponse

    La paternité du mari peut-elle être rétablie après avoir été écartée ?

    Vérifié le 01/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice

    Le mari est considéré comme le père de l'enfant mis au monde par son épouse. C'est la présomption de paternité.

    Mais cette présomption est écartée quand l'acte de naissance de l'enfant ne désigne pas le mari comme père. C'est le cas par exemple lorsqu'un autre homme a reconnu l'enfant avant sa naissance.

    Elle peut aussi être écartée en cas de demande de divorce ou de séparation de corps.

    Dans certains cas, la présomption peut être rétablie.

    • Si l'enfant n'a pas été reconnu par son père, il porte le seul nom de sa mère.

      Il existe 2 solutions pour que le mari soit reconnu comme étant le père :

      • Reconnaître l'enfant
      • Demander un acte de notoriété si le mari est décédé ou dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant
      • Si aucun autre lien paternel n'est établi, le mari peut reconnaître l'enfant quel que soit son âge.

        Il lui suffit de se présenter dans une mairie avec un extrait d'acte de naissance de l'enfant ou le livret de famille de la mère.

        La reconnaissance paternelle sera inscrite en marge de l'acte de naissance de l'enfant.

      • Il est possible de faire établir un acte de notoriété par un notaire dans les cas suivants :

        • Le mari est décédé
        • Il est dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant.

        Il faut prouver qu'il est le père de l'enfant en présentant une accumulation de faits qui montrent qu'il se comporte (ou s'est comporté) comme le père de l'enfant (on parle de possession d'état).

        Par exemple :

        • Le mari et l'enfant se sont comportés comme tels dans la réalité (vie de famille effective)
        • Le mari a financé en tout ou partie l'éducation et l'entretien de l'enfant
        • La société, la famille, les administrations reconnaissent l'enfant comme celui du mari.

        Cette liste n'est pas limitative. Plusieurs faits doivent être établis.

        La relation entre le père supposé et l'enfant doit remplir toutes les conditions suivantes :

        • La relation doit s'établir dans la durée. Le père et l'enfant doivent entretenir des relations habituelles même si elles ne sont pas permanentes.
        • Elle ne doit pas être établie de manière violente ou frauduleuse
        • Le parent prétendu et l'enfant doivent être reconnus comme tels dans la vie courante (amis, famille, administration, etc.)
        • Il ne doit pas y avoir de doute sur le fait qu'il est le père de l'enfant

        Rôle du notaire

        L'acte de notoriété est un document établi par un notaire qui constate l'existence de relations familiales entre l'enfant et son père supposé.

        Si le notaire établit l'acte de notoriété, la filiation paternelle est rétablie sur l'acte de naissance de l'enfant par une mention en marge.

        Le lien de filiation établi s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

        Où s’adresser ?

        En cas de refus d'établir l'acte de notoriété

        Si le notaire ne peut pas rédiger l'acte de notoriété, la paternité du mari doit être établie en justice.

        Le mari doit saisir le tribunal judiciaire. L'assistance d'un avocat est obligatoire.

        Où s’adresser ?

        L'action permettant d'établir la paternité du mari peut aussi être engagée par les personnes suivantes :

        • Mère de l'enfant mineur
        • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

        La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

        Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

        Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

         À noter

        une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

        Si le recours aboutit, le rétablissement de la présomption de paternité s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

        Le juge peut aussi prendre des décisions sur les sujets suivants :

        • Autorité parentale
        • Contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
        • Nom de l'enfant
    • Si un lien paternel est déjà établi, il faut s'adresser au tribunal judiciaire pour le contester.

      L'assistance d'un avocat est obligatoire.

      Où s’adresser ?

      Le tribunal peut être saisi par l'une des personnes suivantes :

      • Mari de la mère de l'enfant mineur dont la présomption de paternité a été écartée
      • Mère de l'enfant mineur
      • Époux ensemble
      • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

      La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

      Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

      Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

       À noter

      une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

      Si le tribunal accepte la demande, le lien de filiation s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

      Le tribunal peut aussi décider sur les sujets suivants :

      • Autorité parentale
      • Contribution du père à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
      • Nom de l'enfant